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Le Retour du Dodo
Le Retour du Dodo
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5 juillet 2006

Traduction automatique / Literal Translation

LIt’s sometimes so annoying to spend half an hour translating a two-line text packed of idiomatic phrases and puns that you dream of a magical click which would do it for you… Well, it’s still possible to try “Google translation” (or indeed any other literal translation): http://translate.google.com/translate_t

It may be a bit risky if you actually intend to hand the result back to your professor or teacher, but at least you’ll have a good laugh _ or he will.

You can even get very poetical texts in the manner of the surrealists if you translate a text into another language and then this result back into your language, etc... After several translations you simply won’t recognize the text _ and you’ll not be too sure what language it is written in.

Here are two examples taken from two awfully famous French texts. The first extract is the first two lines of ‘Remembrance of Things past’ by Marcel Proust, _ or ‘With the Research of Wasting Time’ as proposed by Google translation. Doesn’t sound so nice, does it?The second text is a fable by Lafontaine which every French pupil is supposed to know by heart. I know I should have written a ‘real’ translation to enable you to compare but I do not dare to translate these texts… it may be not much better! Here is a proposed translation: http://www.pacificnet.net/~johnr/cgi/aesop1.cgi?jdlf&i1ms&i2l.jpg

On en a parfois tellement marre de passer une demi-heure à traduire deux malheureuses phrases bourrées d’idiotismes et de jeux de mots qu’on se prend à rêver d’une traduction instantanée en un clic magique. On peut toujours essayer « Google translation » ou n’importe quel logiciel de traduction automatique :http://translate.google.com/translate_t

Ce n’est pas sans risque quand on compte rendre le résultat à son professeur mais les fous rires sont garantis… pour vous comme pour lui !

Mais ces logiciels géniaux d’absurdités ne se limitent pas à d’aussi prosaïques usages. Ce sont des machines à produire des textes très poétiques un peu dans la lignée des surréalistes _ enfin pour peu qu’on soit en veine lyrique. Il suffit pour cela de traduire un texte dans n’importe quelle autre langue, puis de retraduire le texte obtenu en français, et ainsi de suite. Après plusieurs traductions successives vous ne reconnaîtrez pas le texte de départ, et vous aurez de sérieux doute sur la nature de la langue dans lequel il est écrit. Allez, deux morceaux de bravoure de la littérature française pour s’amuser un peu…

A la recherche du temps perdu / Remembrance of Things Past

  • Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. »
  • A long time, I lay down early. Sometimes, hardly my extinct candle, my eyes were closed so quickly that I did not have time to say to me:  “I fall asleep.”
  • Un à long terme, je fixe tôt. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux ont été fermées tellement rapidement que je n'ai pas eu le temps pour dire à moi : "Je tombe endormi".
  • In the long run, I fix early. Sometimes, hardly my extinct candle, my eyes were closed so much quickly that I did not have time for saying to me:  “I fall deadened. 
  • En fin de compte, je fixe tôt. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux ont été fermées tellement rapidement que je n'ai pas eu le temps pour dire à moi : « Je tombe amorti.  »

No comment.

Marcel Proust serait-il devenu aussi célèbre s’il avait commencé sa Recherche par «  En fin de compte, je fixe tôt. » ?

Aller, un petit autre qui vous rappellera de bons souvenirs d’école primaire…

La Cigale et la Fourmi / The Cicada and the Ant

La Cigale, ayant chanté

Tout l'été,

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue :

Pas un seul petit morceau

De mouche ou de vermisseau.

Elle alla crier famine

Chez la Fourmi sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelque grain pour subsister

Jusqu'à la saison nouvelle.

"Je vous paierai, lui dit-elle,

Avant l'Oût, foi d'animal,

Intérêt et principal. "

La Fourmi n'est pas prêteuse :

C'est là son moindre défaut.

Que faisiez-vous au temps chaud ?

Dit-elle à cette emprunteuse.

- Nuit et jour à tout venant

Je chantais, ne vous déplaise.

- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.

Eh bien! dansez maintenant.

2nd translation from French :

The cicada having sung

Very be,

Was extremely private

When the wind of north had come.

Not only one small piece

Of fly or small worm.

It went to shout famine

In the ant its neighbor,

Inviting it to lend

A certain grain to him to remain

Until the springtide.

"I will pay, to you say it him,

Before August, faith of animal,

Interest and the principal thing."

The ant is not prêteuse:

It is its least defect there.

"What did you make at hot time?"

It says to this emprunteuse.

"Harmed and coming day all

I sang, does not oppose with you."

"You sang? I am facilitated strong.

Good Hein! Dance now."

2ème traduction de l’anglais au français :

La cigale ayant chanté

Très soit,

Etait extrêmement privée

Quand le vent du nord était venu.

Non seulement un petit morceau

De mouche ou de petit ver.

Il est allé crier famine

Dans la fourmi son voisin,

L'invitant pour prêter

Un certain grain à lui pour rester

Jusqu'au springtide.

Je te payerai, parole il il,

Avant août, foi d'animal,

D'intérêt et de la chose principale.

La fourmi n'est pas prêteuse : c'est son moindre défaut là.

"Qu'avez-vous fait au temps chaud ?"

Il indique à cet emprunteuse.

"Jour nui et prochain tout

J'ai chanté, ne m'oppose pas avec toi."

"Vous avez chanté ? Je suis fort facilité.

Bon Hein ! Danse maintenant."

Quelques petites remarques quand même : certains passages ne sont pas trop mal conservés, d’autres sont carrément incompréhensibles : "La Cigale ayant chanté très soit", kesako ? C’est tout simplement parce que « été » n’a pas été compris comme le nom désignant une période de l’année où l’on émigre vers le sud pour se faire griller sur des plages bondées, mais interprété comme le participe passé du verbe être, donc traduit « been ». Comment ‘been’ est passé au subjonctif m’échappe encore je doit le dire. Au bout d’un moment pour certains mots compliqués (?) le traducteur ne se donne même plus la peine de traduire, d’où le « springtide ». Et pourquoi la fourmi devient-elle brusquement hermaphrodite me demandez-vous (la fourmi son voisin) ? Cela vient du pronom neutre utilisé en anglais ‘it’ retraduit ensuite au petit bonheur la chance.

Vous cliquiez ? J'en suis fort aise.

Eh bien ! Traduisez maintenant !

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Commentaires
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  • A hotchpotch of drawings and paintings, film and book review, funny quotations, but not much about dodos I'm afraid... Un joyeux mélange de dessins et de peintures, de critiques de films et de livres, de citations, mais pas grand-chose sur les dodos..
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